La "Communication". Dire les mots pour ne pas faire de maux...
- Molina Gaëlle
- 8 sept. 2017
- 5 min de lecture

J’ai eu envie de faire cet article sur la communication, suite à deux retours de soin dans la même journée, qui à fait écho…
"Nulle part ni pour personne n'existe la communication. Ce terme recouvre trop de pratiques, nécessairement disparates, indéfiniment ouvertes et non dénombrables. » Si tout le monde s'accorde pour la définir a minima comme un processus, les points de vue divergent lorsqu'il s'agit de la qualifier." Daniel Bougnoux, philosophe.
Difficile à qualifier donc…
Étymologiquement ça donne ça : le terme signifie d'abord « mettre en commun », puis « être en relation avec ». Communication provient de la même racine latine qui a donné « commun » (communis), « communiquer » (communicare, au sens d'être en relation avec, s'associer, partager), et « communication » (communicatio, le fait d'être en relation avec).
La communication interpersonnelle est une des branches de la communication. Et c’est de celle-ci dont nous parlerons principalement dans cet article.
Wikipédia, (merci) nous dit : La communication interpersonnelle est fondée sur l'échange de personne à personne, chacune étant à tour de rôle l'émetteur et/ou le récepteur dans une relation de face à face : la rétroaction est censée être facilitée sinon quasi systématique.
On dit parfois que la communication est « holistique », c'est-à-dire qu'elle fait intervenir le tout de l'homme (communication verbale et non verbale), ainsi que l'environnement (possibilité d'interférences environnementales dans la communication).
Pour l'école de Palo Alto, la communication est fondamentale et essentielle pour l'homme : « on ne peut pas ne pas communiquer ». Que l'on se taise ou que l'on parle, tout est communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d'être, notre façon de dire, notre façon de ne pas dire, toutes ces choses « parlent » à notre récepteur.
Ou je veux en venir, lorsque le corps donne des maux ce sont les mots non exprimés qui vont s’imprimer dans le corps et créer la maladie d'où le fameux le "mal-a-dit"… En magnétisme ou radiesthésie on va aider l’organe, le corps, parfois les corps subtils. Et l’énergie circule plus harmonieusement. Mais si l’on n’identifie pas la source, la racine, ça n’a aucun sens, ça revient à mettre un pansement sur une jambe de bois...
Si l'enfant manifeste par sa maladie de la tristesse par exemple, le soin aidera le corps ou l'organe touché mais s'il est à nouveau baigné dans la tristesse dans son foyer, il est possible que la maladie refasse son apparition par la suite. Elle pourra même être amplifiée si la source racine n'est pas prise en compte suivant l'environnement...
"Si quelqu'un désire la santé, il faut d'abord lui demander s'il est prêt à supprimer les causes de sa maladie. Alors seulement il est possible de l'aider". Hippocrate... Tout est dit...
Pour info en énergie subtile la communication est reliée au cinquième chakra : Vishuddha, d’une belle couleur bleue. Lorsque l'on a du mal à communiquer comme on le voudrait un travail en énergétique sera souvent très bénéfique. Votre thérapeute peut vous conseiller des exercices d’écriture, des méditations et visualisations, des huiles essentielles, fleurs de Bach ou encore des pierres spécifiques lorsque l’on a vraiment du mal à s’exprimer comme on le voudrait…
La communication au sein de l'espace "parent-enfant".
Les bébés ou les enfants sont de véritables éponges émotionnelles. Ils évoluent dans leurs environnements et lorsque les parents sont en discorde, l’ambiance pesante, tous les éléments vus plus haut comme la gestuelle et l’attitude en disent long sur le climat dans lequel ils baignent.
Étant moi-même maman, j’ai pu observer ça de très près. Je me suis intéressée particulièrement il y a déjà quinze ans en arrière à une des pionnières du langage en psychologie infantile en l’occurence Françoise Dolto. « Dès sa conception, l’être humain est un être de langage », écrivait en effet Françoise Dolto dans "Les Étapes majeures de l’enfance".
Voici un de ces retours d'expérience parmi tant d'autre:
"Une mère épuisée arrive dans le cabinet de la psychanalyste. Depuis sa naissance, son bébé se réveille de nombreuses fois par nuit. Au fil de la discussion, la psychanalyste découvre ce que l’on n’a jamais dit à ce petit garçon : il a eu un frère aîné, mort peu de temps après la naissance et dont il porte le prénom. Elle s’adresse alors au bébé : « Je lui ai dit que son frère n’était pas fâché contre lui, qu’il lui avait donné son prénom […] et que sa maman savait que, même quand il dormait, il n’était pas un enfant mort, lui. » Une fois rentré, le nourrisson dort… dix heures d’affilée."
(troisième tome de Séminaire de psychanalyse d’enfants. F. Dolto).
Alors quel est le rapport avec la communication, hum ? Et bien voilà, on voudrait tous être des parents parfaits mais ça n'existe pas en vérité, alors comment faire, je dirais déjà faire de son mieux dans un premier temps, avec son coeur. Et parler "vrai".
Mais mettre l’accent sur la communication avec son bébé en bas âge, c’est une magie. C’est "communicare", au sens d'être en relation avec, s'associer, partager… Quel beau programme…
Et ça commence déjà in-utero. :-)
Pourquoi parce que ça permet d'instaurer très tôt avec les bébés une place de choix à la parole. En les stimulants par la parole, les bébés à qui l’on parle fréquemment, sont souvent précoces dans l’apprentissage de leur langue.
Lorsque l’enfant en bas âge grandit et parle, c’est aussi lui donner la possibilité de mettre des mots sur les émotions qu’il ressent. Ce qui au passage à l’âge adulte n’est pas évident pour tout le monde.
C’est aussi le considérer dans "Sa" personne dès son plus jeune âge.
Une bonne communication avec son enfant lui permettra un espace de dialogue privilégié qui lui sera profitable. Votre relation plus tard n’en sera que meilleure. Il se sentira aussi plus libre par la suite en grandissant à exprimer avec vous, ce qui le tracasse plus particulièrement.
Il sera aussi plus à l’aise à communiquer en public.
La parole guérit...
Si on a pu commencer tôt tant mieux, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Alors oui la communication est primordiale, finies les langues de bois.
Communiquer quand tout va bien, mais communiquer aussi quand ça ne va pas.
Les rassurer parce que maman est fatiguée, stressée, préoccupée… ça vaut aussi pour les papas d’ailleurs…
Ça permet de leur donner une meilleure compréhension de ce qui les entoure.
Ne culpabilisez pas en vous disant "non mais, je vais les perturber". Par expérience, bien au contraire, vous les perturberez deux fois plus en vous taisant. On sait aussi ce que les secrets lourds de famille non-dits, peuvent être comme perturbation et poids à l'âge adulte...
Parlez aux bébés, parlez aux enfants, en prenant soin de vous adresser à eux comme des enfants, tout comme on peut leur chanter une chanson douce ou leur faire « gazous, gouzous », quand on voit leurs stimulis, on voit bien qu’ils ont une compréhension du monde qui les entoure. Jeunes parents faites-vous confiance!
Je me sers de ces retours de soins, qui en l'occurrence se sont portés sur la communication "enfant-parent", mais c'est évidemment par extension valable pour toute sa sphère proche. Que ce soit dans son couple, sa famille, ses amis. Les mots posés, les sentiments expulsés par la parole permettent au centre des émotions de notre deuxième cerveau à savoir l'estomac, de mieux digérer ce qui nous entoure.
Communiquer, parler, exprimez-vous! et observer tous les bienfaits, on ne le dira jamais assez…